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En partenariat avec l’IDRAC de Lyon, UNIFI, Université de la Finance ouvrira ses portes à 28 jeunes de 18 à 25 issus de la région Rhône-Alpes et sans diplôme valorisable sur le marché du travail.

La formation durera quatre mois et aura lieu sur le campus de la prestigieuse école de commerce, l’IDRAC de Lyon.

De nouvelle promotions seront lancées ultérieurement à Nice, Montpellier, Nantes et Paris en partenariat avec le réseau des écoles IDRAC

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bondyblogRetrouvez l’article de Serge MICHEL et les photos de Paolo WOODS sur le Business Bondyblog.

institut_montaigne2 UniFi est soutenue et donnée en exemple par l’Institut Montaigne , le centre de recherche fondé par Claude BEBEAR (fondateur d’AXA) dans sa toute dernière note: « Comment déguetthoiser les quartiers: Un exemple concret: les bosquets à Montfermeil »..

Voir également le lien suivant.

Rodolphe entouré des stagiaires unifi

Rodolphe entouré des stagiaires unifi

Un article de Christophe Magnette pour le TOUT LYON

C’est fait ! L’Université de la Finance ouvrira ses portes le 5 septembre prochain.
L’UNIFI entend ouvrir les portes au métier de conseiller financier à des personnes non diplômées issues de zones défavorisées mais portées par un dénominateur commun : l’envie de s’en sortir ! Un projet inédit qui délivrera au terme de son module de formation, le certificat d’aptitude professionnel NIVEAU II, approuvé par le ministère de l’économie. Une initiative portée à bout de bras par Rodolphe Pedro, fondateur de CFCI.

La genèse du projet « 10 000 emplois dans les banlieues » repose évidemment sur un constat peu brillant : la difficulté pour les personnes d’origine modeste à s’implanter dans le monde professionnel et plus édifiant encore, l’absence quasi totale des minorités dans les métiers de la finance. « Notre idée s’avère assez simple : démocratiser ce secteur d’activité en proposant d’ouvrir ses portes à des personnes non diplômées mais motivées, issues des zones rurales et urbaines défavorisées » précise Rodolphe Pedro. Le dispositif de formation Unifi est une association loi 1901, immatriculée à Vaulx-en-Velin. Singulière même dans la forme, cette université « newlook » se veut « hors les murs », mobile, et se déplacera là où les collectivités, lycées, ANPE, associations ou organismes l’appellerons.
Quid du financement ? Rodolphe Pedro : « Nous comptons sur le soutien de l’Etat et des collectivités locales ou l’AFPA pour mettre à disposition du centre des locaux et du matériel, qui constitueront l’essentiel des dépenses d’investissement dans un premier temps. L’essentiel du budget de fonctionnement du centre sera constitué de la rémunération des formateurs et d’un permanent assurant la gestion courante. Sur la base des pratiques communes dans la branche professionnelle et de l’expérience de CFCI & Associés, nous estimons que le coût de la formation par stagiaire sera de 10 000 €.

Une formation de six mois, à la fois théorique et pratique

Reste l’essentiel, le contenu pédagogique. L’Université de la Finance va distiller une formation de six mois, à la fois théorique et « terrain » permettant d’obtenir le statut d’Intermédiaire en Assurance et celui de Démarcheur Bancaire et Financier. Ce contrat de professionnalisation donnant de facto accès à un Certificat d’Aptitude Professionnelle. Dans un premier temps, par groupe de 10 étudiants, les stagiaires participeront à un module de 150 heures minimum prévu par le Code des Assurances et dispensé par des formateurs diplômés et expérimentés issus du milieu de la finance. Après une première expérience sur le terrain, les stagiaires participeront à une formation sur le courtage en prêts immobiliers. Enfin, les stagiaires retourneront sur le terrain avec des objectifs précis. « Rien ne remplace la pratique, assure Rodolphe Pedro, d’autant plus que la constitution d’un portefeuille client s’avère essentielle dans ce métier. Surtout, leur CV une fois enrichi par leur expérience de terrain, et revu par nos formateurs, ils auront accès à une passerelle vers les circuits de distribution des banques, des compagnies d’assurances, des courtiers en prêts immobiliers et des conseillers indépendants. A noter qu’une partie des commissions générées durant les formations par les stagiaires seront réinjectées afin de financer celles à venir. Bref, ceux qui pensaient que voir des jeunes provenant des quartiers « difficiles » vendre des produits d’épargne relevait d’une chimère doivent se réveiller ! ! »

Les besoins ? 50 000 personnes à l’échelon national !

Sous trois ans, l’objectif est de former 10 000 professionnels. Mieux même, Rodolphe Pedro réfléchit à la possible de garantir les placements de ces stagiaires en invitant les acteurs dominants du secteur à venir en fin de formation afin de « puiser » dans ce vivier bigarré. Déjà, quelques unes parmi les plus grandes compagnies d’assurances, mais aussi des banques et des CGP semblent enclins à jouer le jeu. Il faut dire que les besoins sont incroyablement élevés dans l’Hexagone « il nous faut trouver 50 000 personnes » précise Rodolphe Pedro. La raison de cette pénurie ? « Le manque d’investissement en termes de formation ». Alors tout le monde s’y met : l’Etat y compris. Pour l’heure régionale, l’UNIFI aspire à prendre très vite une dimension nationale. Et si au-delà de vendre des produits d’épargne, on vendait un peu de rêve dans les quartiers …

http://www.10000emplois.wordpress.com

Christophe Magnette

imagesRetrouvez l’interview de Rodolphe dans cette Vidéo proposée par Omega TV

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Un article du blog des Avignonnais

« Après Gérard Gélas il y a quelques semaines, vendredi dernier, le centre pénitentiaire du Pontet a accueilli le scénariste Bibi Naceri et Rodolphe Pedro, « le financier qui recrute des sans-diplômes » comme l’a surnommé le magazine Le Point.

Il faut dire que cette fois, Marie Juidias et Céline de l’AESAD avaient préparé une petite cérémonie pour remettre un trophée aux détenus qui fréquentent les ateliers d’écriture du BDA.

Cette distinction avait été obtenue lors de « La Nuit des Trophées » organisée en avril dernier par l’association Débarquement Jeunes pour le projet « Fenêtre sur la ville » conçu en partenariat entre l’AESAD et le BDA.

Souriant et chaleureux, les deux invités ont d’abord été reçus par le directeur adjoint de la prison pour une présentation des objectifs du centre pénitentiaire en matière d’activités culturelles.

Puis, en présence de quelques élus du Conseil Général dont Claude Toutain et André Castelli, un échange de plus d’une heure a eu lieu avec les détenus avant la remise « officielle » du trophée. Bibi Naceri et Rodolphe Pédro, ayant connu également l’univers carcéral dans leur jeunesse, ont rappelé à quel point les activités culturelles étaient importantes pour mieux vivre la période de détention, pour s’enrichir personnellement et ainsi mieux préparer la réinsertion.

Après avoir bu le verre de l’amitié, nos deux invités ont été assaillis par les nombreuses questions des détenus et au moment des séparations, j’ai senti chez Bibi Naceri, extrêmement sollicité par les jeunes notamment, un brin d’émotion dans son regard.

Très généreux, le charismatique Rodolphe Pédro s’est même dit prêt à étudier les candidatures de détenus en situation d’aménagement de peine notamment.

Avant de partir, un détenu s’est avancé vers moi et m’a dit « Jamil, c’est quand le prochain atelier d’écriture ? ».

Le prochain atelier sera le vendredi 19 juin et on recevra cette fois, Jérôme Ribeiro, chef d’entreprise, responsable du CJD (centre des Jeunes Dirigeants) et élu Pontétien UMP. »

Rodolphe entouré des stagiaires UniFi

Rodolphe entouré des stagiaires UniFi


Rodolphe avec Rachida Dati

Rodolphe avec Rachida Dati


Des stagiaires de UniFi avec leur directeur

Des stagiaires de UniFi avec leur directeur

Le 14 mai dernier, Rodolphe rencontrait Rachida Dati au Business Bondyblog à l’invitation de son ami Serge Michel. Rachida lui a promis de transmettre le dossier du projet au président de la république. Affaire à suivre.

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Le Parisien publie aujourd’hui un portrait de Rodolphe.

Ce millionnaire âgé de 37 ans réside à Genève (Suisse), met ses enfants à la même école que « l’ambassadeur du coin », dort dans une suite de l’hôtel Saint-James, à deux pas de la place de la Concorde, lorsqu’il « monte » à Paris. Mais Rodolphe Pedro, patron, depuis douze ans, de ce qui est devenu la première compagnie financière française indépendante, une société de gestion de patrimoine qui veille sur les deniers 1 milliard d’euros ! de plus de 4 000 particuliers et d’une centaine d’entreprises, n’a pas oublié d’où il vient : « les quartiers », ceux de Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne) et de la banlieue lyonnaise.

Parmi sa centaine de collaborateurs « black-blanc-beur », plus de la moitié sont des « gamins » des cités qu’il a lui-même formés.

« Les mômes seront fiers et leurs mères heureuses !»

Cette politique d’embauche qui mise sur la diversité lui vaut de recevoir un prix « coup de coeur » ce soir lors de la Nuit des trophées à l’Opéra de Rouen (Seine-Maritime). Un événement orchestré par l’association Débarquement Jeunes qui récompense, sous le parrainage du rappeur McSolaar et en présence de Fadela Amara, secrétaire d’Etat à la Ville, les « initiatives originales » sur les dalles hexagonales. Le self-made-man, qui a abandonné l’école à 16 ans, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Il va créer la première « université de la finance » à Montfermeil et Clichy-sous-Bois. Un vrai symbole : ces deux communes de Seine-Saint-Denis ont été le théâtre des premiers jours d’émeutes de l’automne 2005.
Son projet ? Former, en six mois, entre « 50 et 100 jeunes » (sans diplôme mais avec de la tchatche) des cités des Bosquets et du Chêne-Pointu au métier de démarcheur financier. Les stagiaires porteront ensuite le costume de conseiller patrimonial, chargé de vendre des produits d’épargne populaire « à des gens qui leur ressemblent ». Autrement dit, faire fructifier un bas de laine qui s’échappe, entre autres, « au bled ». « Quand les mômes rentreront dans leur HLM avec la cravate, ils seront fiers et leurs mères seront heureuses ! », sourit Rodolphe Pedro, à la fois « boss » et « grand frère ».

« Moi, je regarde le bonhomme, pas le CV »

Pour concrétiser son idée, il avait d’abord sollicité l’année dernière Laurent Wauquiez, secrétaire d’Etat à l’Emploi, et Bernard Laporte, alors en charge de la Jeunesse. « Ils m’ont juste fait des promesses. Comme les pouvoirs publics traînaient la patte, je suis allé voir les fonds privés », explique-t-il. C’est vers l’Institut Montaigne, un cercle de réflexion piloté par Claude Bébéar, président d’honneur d’Axa et chantre de la diversité, qu’il s’est tourné. Bingo ! « On peut espérer une ouverture en octobre-novembre », pense Daniel Laurent, directeur des études de l’Institut Montaigne. Le Cnam (Conservatoire national des arts et métiers), mais aussi les missions locales de Clichy et de Montfermeil ont également été associés au projet.
Le profil des candidats ? « Des jeunes prêts à se lever tôt, qui ont de l’ambition et de l’envie, qu’importent leur adresse et leur accent. Moi, je regarde le bonhomme, pas le CV. Mais attention, je n’ai pas de vaccin contre la fainéantise », prévient-il. « L’université de la finance », d’abord lancée dans le « 9-3 », est une « école nomade », amenée à s’installer dans d’autres cités de France. « On peut s’installer partout où il y a un bout de bureau », estime Rodolphe Pedro.

Le 17 décembre 2008, Laurent WAUQUIEZ, Secrétaire d’Etat chargé de l’Emploi et de la Formation Professionnelle recevait Rodolphe PEDRO et Jean-Noël BARROT et soutenait avec enthousiasme la création d’Unifi, l’Université de la Finance: 100 stagiaires formeront la première promotion en 2009!

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